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aller au contenu l'alambic numérique un blog de la bibliothèque clermont université menu et widgets rechercher : présentation ce blog, lancé en 2011 par la bibliothèque numérique ("bibnum") de clermont-ferrand, est alimenté par des professionnels de la bibliothèque clermont université. tout billet traitant de bibliothèque, de numérique ou d'informatique y a sa place : documentation électronique, libre accès aux résultats de la recherche, informatique (logiciels libres en particulier), expérimentations techniques, politique de numérisation, présence sur le web... tout ce qui peut améliorer, par le numérique, le service aux utilisateurs ! this blog has been published since 2011 by the digital library department ("bibnum") of bibliothèque clermont université (bcu). any reflection about libraries and information technology might give birth to a post, so you might find yourself here reading about electronic documentation, open access, technical questions concerning libraries and library users, free software, digitization policy, technical experiments : anything for a better user experience ! articles récents expérimenter les humanités numéraires 27/11/2017 ma bu pour une tablette 03/01/2017 adieu, big deal 06/12/2016 l’accessibilité du site web : c’est fait ! 25/08/2016 données ouvertes : premier essai 06/07/2016 commentaires récents laura dans trois bonnes raisons de travailler en bibnum (5) olivier legendre dans trois bonnes raisons de travailler en bibnum (5) laura dans trois bonnes raisons de travailler en bibnum (5) ludovic héry dans expérimenter les humanités numéraires olivier legendre dans expérimenter les humanités numéraires catégories billets (8) catalogue (15) documentation électronique (53) formation (5) humanités numériques (13) informatique (27) libre accès / open access (22) archives ouvertes (9) numérisation (12) série de l'été (15) services aux utilisateurs (34) site web (22) mots-clef accessibilité numérique archivage pérenne archives ouvertes institutionnelles bcu bibnum blacklight catalogue cms confidentialité corpus cost of knowledge couperin coûts documentation électronique développement elsevier eve formation freedom collection hal indexation informatique intranet libre-accès logiciels libres métadonnées numérisation négociation open access programmation recherche et bibliothèques ressources électroniques revues revues.org revues électroniques science direct services site web springer statistiques thèses tutoriel vidéo ubuntu web wiley archives novembre 2017 (1) janvier 2017 (1) décembre 2016 (1) août 2016 (1) juillet 2016 (1) juin 2016 (1) mai 2016 (3) mars 2016 (1) février 2016 (2) janvier 2016 (1) décembre 2015 (2) septembre 2015 (2) mai 2015 (1) avril 2015 (1) mars 2015 (1) février 2015 (1) janvier 2015 (1) août 2014 (5) avril 2014 (1) mars 2014 (1) janvier 2014 (1) décembre 2013 (2) novembre 2013 (2) octobre 2013 (2) septembre 2013 (3) juillet 2013 (5) juin 2013 (4) mai 2013 (3) avril 2013 (5) mars 2013 (6) février 2013 (4) janvier 2013 (4) décembre 2012 (3) novembre 2012 (4) octobre 2012 (5) septembre 2012 (4) août 2012 (3) juillet 2012 (5) juin 2012 (3) mai 2012 (7) avril 2012 (5) mars 2012 (4) février 2012 (4) janvier 2012 (5) décembre 2011 (3) novembre 2011 (4) octobre 2011 (4) septembre 2011 (4) août 2011 (3) juillet 2011 (4) juin 2011 (4) mai 2011 (5) avril 2011 (3) calenda – sciences de l'information le processus créatif. réflexions communicationnelles mais où est donc passé le scénariste ? la publication sur le web : un objet pédagogique et didactique pour les professeur·e·s documentalistes data value chain in science and territories explorer les réalités de l'empowerment à l'ère numérique les terminologies gastronomiques et œnologiques chargé·e de diffusion et communication – pôle ingénierie pédagogique les rencontres muséo youtubeurs : invention d’une énonciation subjective ? views from inside the linked open data (lod) cloud administration connexion flux rss des articles rss des commentaires site de wordpress-fr expérimenter les humanités numéraires photo michael dales (creative commons, attribution, pas d’utilisation commerciale) rien de sert de courir, cela ne sert à rien en vertu de cette quasi-classique devise 1 j’assume la relative inactualité de ce billet, qui prend prétexte d’une parution vieille de deux mois 2 . le recueil de contributions expérimenter les humanités numériques est paru en ligne le 1 er octobre 2017. les commentaires qui l’ont célébré ont désormais sombré, avec leur cargaison d’arobases et de dièses, dans le tréfonds de l’océan atlantweeque. dès le 2 octobre, lully, dans un billet, retraçait sa genèse, et j’y ai bien reconnu mes propres impressions. je ne vais donc pas répéter ce qu’il a très bien écrit. ce que je vais exposer ici, ce sont mes petits états d’âme à l’issue d’une première expérience de publication en libre accès, voie dorée, mode auteur-payeur . mes premières impressions à compte d’auteur ! si je dois décevoir, autant le faire vite : ce billet n’est pas un déchirant cri de révolte contre un système d’édition dévoyé dont j’aurais été la victime. même en passant sous silence la qualité du travail éditorial (dont les éditeurs commerciaux les plus rapaces sont capables aussi), et à supposer que le montant que nous avons payé permette à l’éditeur de dégager un bénéfice (?), l’argent versé n’est certes pas allé engraisser des parasites indifférents à la vie scientifique. d’ailleurs, l’éditeur m’a proposé de me communiquer toutes les informations relatives aux coûts de production 3 , ce qui permettra à chacun de se faire une idée. enfin, en tant que coordinateur de l’ouvrage, j’ai signé un contrat, ce à quoi rien ne m’obligeait, la pression à la publication étant inexistante dans ma profession. mon propos n’est donc pas la dénonciation bébête et autosatisfaite d’un impitoyable système d’édition par lequel, en l’occurrence, nous ne sommes pas passés. ce billet est à la fois (je crois) plus respectueux de l’éditeur et (je crains) plus radical : c’était ma première publication en libre accès-voie-dorée-auteur-payeur. je suis heureux de l’expérience, mais elle m’a aussi paru aussi dérangeante à plusieurs points de vue. c’est cet inconfort que je voudrais partager ici. restons factuels, pour commencer : la publication de l’ouvrage a coûté un peu moins de 5000 €, répartis inégalement entre les institutions qui hébergeaient trois des quatre coordinateurs 4 ; le quatrième a sollicité une aide qu’il n’a finalement pu obtenir. cet ouvrage s’inscrit donc indiscutablement dans la catégorie des publications « auteur-payeur », et j’en ai éprouvé un bref malaise, je viens de le dire. honnêtement, rien à voir avec une pudeur de sainte nitouche devant des questions d’argent : les budgets font partie des questions dont je m’occupe tous les jours sans état d’âme, cela fait partie de mes attributions en tant que responsable d’un service. d’ailleurs, si l’on tient à être regardant, s’agissant d’un recueil de contributions, on peut extraire à la va-vite des apc 5 fictifs. rapportons la dépense au nombre de chapitres : 12 chapitres, 5000 €, soit des apc moyens autour de 420 € 6 . en admettant qu’un recueil puisse être assimilé à un fascicule de revue, avec un tel tarif l’éditeur se situerait très bas dans la fourchette des frais de publication. c’est d’ailleurs cohérent avec l’univers disciplinaire et économique des humanités, où les tarifs restent modérés et les démarches prédatrices, inexistantes. donc, aucun abus. pour évacuer tous les faux problèmes à la fois, au moins trois éléments ont rendu le processus à peu près indolore en l’occurrence. la recherche des fonds n’a pas été ardue. l’un de nous a obtenu de son institution un financement généreux, qui nous a épargné une quête laborieuse. seuls les coordinateurs de l’ouvrage se sont préoccupés de finances. les auteurs, quant à eux, n’ont pas eu à le faire. certains ignorent sans doute que la publication s’est faite en mode auteur-payeur, ce que je con